Au moment où j’ai accouché de mon fils, elle m’en a terriblement voulu. Une jalousie s’était installée. Ce n’était pas vraiment grave, car je pense que tous les enfants ont besoin d’un temps d’adaptation à l’arrivée d’un petit frère ou d’une petite sœur. De ses 3 ans à ses 4 ans, j’ai passé beaucoup de temps à lui apprendre les formes, triangle, carré. Et encore une fois c‘était vraiment compliqué. Elle ne restait pas en place. Quand je lui expliquais les choses, si elle ne comprenait pas, elle se braquait.
Après elle ne voulait plus travailler avec moi et partait dans sa chambre. Je dirais que pour l’apprentissage, il faut être extrêmement patient. Il m’est arrivé de perdre pied, mais aujourd’hui, j’arrive mieux à la comprendre. Une stabilité et une routine très stricte se sont mises en place, auxquelles elle tient beaucoup. J’ai compris aujourd’hui que la dysphasie contient plusieurs phases: les troubles du langage, les troubles de la compréhension, les troubles de la lecture, etc. Il y a de grandes chances qu’il y ait des problèmes de dyslexie par la suite. Mais je pense que la chose principale à retenir est qu’il ne faut pas abandonner. Avec de la patience, de l’écoute et surtout de l’amour, parents comme enfants peuvent affronter ensemble la dysphasie, les troubles du langage et du comportement qui en découlent. L’unité familiale s’en trouvera renforcée ce qui permettra à chacun de pouvoir vivre plus sereinement face à cette pathologie.
[…] et cela peut commencer dès les premiers apprentissages, comme par exemple le langage avec la dysphasie. Il est malheureusement évident que les troubles de dys sont persistants même à l’âge […]