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Violence conjugale femme, l’histoire émouvante d’une maman solo

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Écrit par allo maman solo

La violence conjugale au sein d’un couple ne commence jamais par les coups de poing et les bastonnades à répétition. Le plus souvent, il s’agit d’une histoire d’amour où on se sent en sécurité et à l’abri de tout danger.

J’ai été victime pendant près de 12 ans et je peux vous assurer que ce n’est pas la meilleure des vies. Je m’appelle Alexandra, j’ai à ce jour 33 ans, maman solo de deux enfants avec un passé horrible que je partage avec vous dans la suite.

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Des débuts prometteurs et remplis d’amour, puis de la violence conjugale

Comme pour les autres histoires, les débuts sont toujours enviables. Pour ma part, j’ai rencontré mon homme à l’âge de 16 ans environ, j’étais très jeune et on était juste ami. On s’est rencontré grâce à un ami en commun, ce qui a accéléré les choses. Au début, c’était juste de l’amitié, tout était bien et on a décidé de se mettre en couple 3 ans après.

J’avais 19 ans et j’étais heureuse d’être avec lui ! Je dois avouer que son regard froid était alarmant sur ce qui allait se passer. Mais son charme physique m’attirait assez et je me sentais en sécurité avec lui. Une fois en couple, c’était le paradis, l’homme que je venais de rencontrer était très proche de moi. On parlait assez et on passait de très beau moment ensemble.

Malheureusement, cela n’a duré que quelques mois, moins d’un an en tout cas. Au début, les disputes sont parties à cause de la distance que mon mari prenait et du silence qui animait notre couple. Je lui reprochais ce comportement et monsieur me criait dessus. Je commençais à avoir mal pour ça, mais ce n’était rien de grave !

Il n’y avait pas encore de la violence conjugale ou une autre forme de maltraitance. Je n’avais aucun mot à dire dans le couple, il décidait de tout et je devais subir comme un robot. C’était difficile d’accepter que les choses se soient passées aussi rapidement.

Quand la violence conjugale commence, sommes-nous aveugles ?

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Au début, on ne se rend vraiment pas compte de ce qui se passe ! Pour ma part, les premières étapes n’étaient pas physiques, mais psychologiques. Mon mari était devenu quelqu’un de froid et réservé, l’homme proche que j’avais connu était en train de disparaître peu à peu.

Je me sentais mal parce que je n’aimais pas cette vie où chacun menait sa journée de son côté sans jamais rendre compte. Très tôt, le ton des disputes montait et la fréquence aussi. On se querellait tous les jours et les mots que mon mari m’avançait n’étaient pas facile à accepter.

A ce moment, je ne pensais pas à partir, je ne voyais pas cela comme une violence, mais juste comme un problème de couple qui allait passer. J’aimais mon homme, car il était pour moi le plus beau, le plus fort et je me sentais en sécurité à ses côtés.

Un comportement répétitif qui devient habituel et la violence conjugale s’installe

Un soir pendant une dispute, mon mari est devenu agressif. Ses mots sont devenus des gestes et j’ai reçu la première gifle. Je ne savais pas que cela allait arriver un jour, mais c’était devenu un fait. Certes, je ne me laissais pas faire, mais il était grand et plus fort que moi.

Beaucoup de personnes peuvent se demander. : « comment ces femmes peuvent supporter d’être victimes de violence conjugale et ne rien faire ? ». Je ne pense pas que le mot « supporter » soit le bon terme. On se dit intérieurement que ça va passer, car on n’a pas connu un homme violent, mais tendre et doux au début.

Mon mari était très performant en matière de violence psychologique ! Pour moi, cette forme de maltraitance est plus destructrice qu’une violence physique sur une femme. En effet, mon mari me faisait passer pour la pire des personnes, je perdais progressivement confiance et mon entourage ne m’aider pas à aller mieux. J’avais un entourage très restreint qui ne prenait pas souvent de mes nouvelles.

Après plusieurs années de vie commune avec mon mari, une certaine habitude et lassitude s’étaient installées. Les temps de bonheur étaient presque inexistants pour la seule raison qu’il ne voulait jamais passer de moments avec moi.

Je m’étais totalement éteinte, je n’avais plus de goût à la vie. J’avais le cœur brisé. Je me renfermais sur moi-même et ma famille s’éloignait peu à peu de moi. Dans ce type de moment, l’entourage joue pour un rôle crucial. Cependant, je n’avais pas ce soutien que je désirais tant.

J’étais une femme maltraitée qui n’avait presque pas d’issues et je déprimais

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Des fois ça se passait bien, des fois ça se passait très mal. Je profitais de mon temps libre pour venir le voir, mais on se disputait toujours. Et un jour, je n’en pouvais plus, une grosse dispute éclata. Je me retrouvai dehors avec mes valises à devoir prendre le train de toute urgence. J’arrivai sur le lieu de mon travail et j’étais vraiment très contrariée.

À l’époque, j’étais responsable barmaid. Je continuai mon travail machinalement pendant 3 jours, jusqu’à avoir l’idée d’avaler une boîte de comprimés de somnifères. J’étais à ce moment-là derrière mon bar et je pensais réellement à me suicider de cette façon. Beaucoup pourront me juger, mais dans l’engrenage de la violence conjugale femme, il est difficile de faire le premier pas et de partir.

Heureusement, ma collègue est arrivée et a compris que quelque chose n’allait pas ! Je lui ai avoué ma bêtise et elle a appelé les urgences. J’avais à peu près 21 ans déjà et à ce moment, je n’arrivais toujours pas à le quitter. La maison qui est censée être un lieu de repos était pour moi un enfer certain.

Le plus dur est que mon mari prenait goût à m’humilier, il réussissait à monter tout le monde contre moi. C’était une violence conjugale de plus en plus accrue. Des intimidations sans cesse ! J’étais sous l’emprise de mon bourreau sans vraiment avoir d’arme pour me défendre.

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On peut considérer un problème conjugal qui devient violence en une descente en enfer

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Heureuse en couple ? Je ne pense pas l’avoir été après la première gifle qui n’a pas tardé à arriver. Au fil des années de mariage, je vivais dans un certain confort, mais je n’avais que ça et rien de plus. C’est comme si on m’achetait jour après jour. Je ne me serais jamais doutée qu’un jour plus un autre jour plus un autre donne des années.

Le temps passait et je n’arrivais toujours pas à partir, car j’aimais mon mari. Mais sachez une chose, un homme qui s’est montré violent une fois, deux fois et trois fois le sera pour toute la vie. Il va s’empirer et vous seriez la seule victime de ses horreurs. Il est important de vite comprendre cela si vous ne voulez pas faire partie de toutes ses femmes maltraitées qui détestent la vie.

J’étais une femme maltraitée et malheureuse, mais qui voulait avoir un enfant… Une famille

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Toutes les horreurs dont je vous ai parlé ont continué à s’enchaîner dans ma vie, le temps passait et rien ne changeait. J’avais désormais 25 ans et j’étais devenu plus mature. En gros, j’étais une femme désormais. Comme la plupart, je voulais construire et fonder une famille, avoir des enfants qui m’ont permis de tenir le coup jusqu’à aujourd’hui.

Cette décision d’avoir un enfant se justifie par la violence psychologique que je subissais. En effet, je pensais que ça allait passer, car je passais deux ou trois jours de tranquillité avant d’être en dispute à nouveau. La femme maltraitée que j’étais, voulais faire un pas de plus. Je pensais que faire un bébé à mon mari pourrait le changer.

Mais NON, le « drame » n’a pas cessé… Quand j’ai accouché de ma fille, je me suis retrouvée à l’hôpital accompagnée d’une amie, car monsieur dormait… Et trois jours après, à l’hôpital, je me faisais insulter dans la chambre. Je ne peux vous dire toutes les larmes qui ont coulé de mon corps ce jour-là. J’ai eu mal, très mal. Le plus dur était que 15 jours seulement après, je devais me rendre au chantier pour aménager les lieux. Ceci sans l’aide de mon mari.

La violence conjugale ne s’arrête pas aux douleurs, cela va bien loin comme ce que j’ai vécu

Après avoir subi pendant 12 ans, m’être faite insulter, frapper, je ne supportais plus. Et un jour, j’ai totalement craqué. Je faisais des crises de colère, je n’arrivais pratiquement plus à m’exprimer. J’étais à bout de nerfs, je me rendais malade à en faire des crises d’herpès oculaire. J’étais tellement mal dans ma vie et dans ma tête, que la première année, j’ai fait 4 grosses crises. Des douleurs qui montent dans la tête, où j’avais l’impression de mourir.

Eh oui, les problèmes de couple ne s’arrêtent pas à la douleur et l’humiliation. Dans la plupart des cas comme le mien, c’est aussi votre santé qui est en jeu et voir même votre vie. Beaucoup de femmes dans cette situation dépriment et risque leur vie pour une situation qui ne vaut pas la peine. Je suis arrivé à un niveau où j’étais totalement méconnaissable, j’avais perdu plus de 10 Kg et j’ai pété un câble après le deuxième accouchement.

J’aurais pu le tuer, mais lui aussi à travers sa violence physique et psychologique sur moi

Et un jour, ce fut le geste de trop. Il allait me sauter dessus, je me trouvais dans la cuisine. J’ai attrapé un couteau et je l’ai mis sous sa gorge, et en le regardant droit dans les yeux, je lui ai dit « si tu approches je t’égorge ». Il me regarda d’un air choqué et surpris de ma réaction. Et à ce moment-là dans ma tête, je me suis dit que si je ne pars pas un jour, je vais soit le tuer soit il me tuera. J’ai compris que la violence conjugale contre les femmes peut conduire au pire.

Pour moi, c’était devenu une évidence, je m’étais mise en défense pour mes enfants. Que ce soit en tant que femme ou en tant que maman, je ne voulais plus être sous son emprise. Je ne voulais plus qu’ils voient leur mère se faire étaler au sol ou éclater contre les murs. Je ne voulais plus qu’ils entendent leur mère crier, pleurer. Il était devenu totalement ingérable, il était irritable tout le temps. Il fallait vite que je parte, car à ce moment-là, je savais que ma vie était en danger.

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Au bout de 12 ans, j’avais enfin la solution pour mettre fin à cette violence conjugale

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Vous devez savoir une chose, aucune violence conjugale n’est éternelle quand vous vous décidez. En effet, elle dure pour la simple raison que vous laissez votre bourreau abuser de vous. Bien que cela soit parfois involontaire, c’est la triste vérité. Pour ma part, j’ai réellement craqué au bout de 12 ans de souffrance. Je me suis dit que j’avais assez subi et qu’il fallait trouver une solution à cette maltraitance.

Il est impossible pour moi de vraiment vous dire l’état psychologique dans lequel j’étais à ce moment-là. Je sais simplement que je n’arrivais plus à réfléchir et que je faisais des choses avec automatisme. Il m’a fallu une thérapie de couple violence conjugale auprès d’un psychologue pour arriver à surmonter une séparation de couple.

En apprenant de mon parcours, voici les conseils que je puisse vous donner si jamais vous vivez la même chose.

– Thérapie de couple violence conjugale pour quitter un homme possessif

Échapper à l’emprise de son bourreau n’est pas facile. Il faut avoir confiance en soi et pouvoir parler de son mal-être pour se faire comprendre. D’ailleurs suivre une thérapie de couple violence conjugale est ce qui m’a permis de m’en sortir. Aujourd’hui les structures de police, avocats… Ne vous tendent pas la main.

Au contraire, nous avons l’impression d’être plus un poids qu’autre chose. Ils sont pourtant dans l’obligation de prendre en compte votre mal-être. Il faut savoir que la plupart des femmes battues qui veulent porter plainte ne sont pas écoutées. On préfère ignorer le problème que de le régler.

– Comment surmonter et revivre après une séparation de couple : la thérapie violence conjugale vous aidera…

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Est-ce la bonne solution ? Je ne pense pas. Mais je sais déjà que si vous êtes victime de violences conjugales, il faut en parler. Vous devez apprendre à vivre avec votre passé. Il faut vous confier à quelqu’un. Vous pouvez suivre une thérapie de couple violence conjugale auprès d’un psychologue spécialisé dans le domaine. Il pourra vous aider à trouver une méthode sûre comment surmonter une séparation de couple.

Il ne faut pas fuir votre vécu ou rester dans une situation qui pourrait devenir un danger pour vous. Vous avez le droit aussi de trouver l’amour auprès d’une personne qui vous respecte. Servez-vous de votre vécu, pour en tirer les meilleures leçons. Renforcez votre caractère pour devenir plus forte. Se remettre en couple après une rupture difficile n’est pas simple. Mais tout en vous protégeant, dites-vous que le nouvel être aimé n’est pas l’ancien. Ne rejetez pas sur lui votre passé sous prétexte que vous avez été victime de violences conjugales et de maltraitances familiales.

Pour ma part, j’ai préféré prendre du recul et rester seul un moment. Je maximisais les efforts pour prendre soin de mes enfants et me sentir à l’abri du besoin. Ça n’a pas été facile, mais je puis vous assurer que la joie revient. Les beaux jours après une violence conjugale sont possibles si vous décidez de partir. Si vous souhaitez quand même rester et essayer d’autres solutions, je vous propose de lire cet article sur comment sauver son couple quand tout semble perdu.

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